Cette réforme soulève en réalité plusieurs problèmes...Il faut pouvoir distiguer (javascript:emoticonp('
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Wink à Hannah Arendt) le fond de la forme, car c'est bien ça qui est en jeu ici.
La majorité des salariés de la SNCF seront d'accord pour passer à 4O ans de cotisation, aligné sur le modèle appliqué dans le privé. La grève qui est lancée et les revendications qui l'accompagnent sont surtout la conséquence de la forme. Il faut savoir que quand un salarié de la sncf (et il faut arrêter de ne parler que des conducteurs de la sncf) s'est engagé, c'était bien en sachant qu'il y aurait des contre-parties à une certaine pénibilité de son travail (exemple du controleur qui découche 3 nuits par semaine, qui bosse les jours fériés etc.). Revenir sur ce qu'on lui a promis, c'est fausser son contrat ! Ce qui est revendiqué, c'est bien qu'il y ait des contre-parties.
On pourrait aussi voir les choses sous un angle différent : pourquoi aligner vers le bas ? On les qualifie de "privilégiés", mais qui exactement les nomme comme ca ? les médias? le gouvernement ? ceux qui bossent 40 ans dans le privé dans des conditions différentes (par exemple on ne calcule pas les annuité de la même manière...)?
Tout ca me fait penser au gens qui touchent le smic qui doivent payer les 22 euros à leur médecin et qui qualifient les bénéficiaires de la CMU de "privilégiés"...
Qui sont les privilégiés aujourd'hui?
Aller plutot chercher du coté du paquet fiscal...